Par la fenêtre

Ah, un chien ! J’ai vu un chien,
Je l’ai vu depuis mon lit
Pas d’autre animal depuis huit jours
A part une mouche
Une mouche timide sur le bord de la tasse.
Pourquoi est-ce que le chien s’est assis au milieu de la route
Devant ma fenêtre ?
Et le voilà reparti derrière son maître
Les chiens communiquent-ils par télépathie ?
Celui-ci savait-il
Que j’ai abandonné là-bas à la maison
Quatre chiens fidèles, deux mères et deux chiots :
Brennos et Gwenn ha Du,
Enfants de Stur et de Fionn ?
Je te remercie, Chien, de m’avoir
Jeté un regard…

À l’hôpital, le 10 septembre 1976

(Traduction Paol Keineg)

 

 

Ce poème en breton