Filmer Anjela
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Le Trégor en deux visages – « Les Conteurs » [1] |
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Images Roger Laouenan |
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Breiz o veva : Evid keja gand Anjela Duval (extrait) [2] |
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Breizh, juuret ja vesat |
Un monde enragé, Le temps d’Anjela Duval |
Illustrer Anjela…
Bennozh dit (d’après un poème d’Anjela Duval) |
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Livioù al louzoù Réalisateur : Sébastien Le Guillou – Prod. : France Télévisions 1re diffusion : 2015 – Durée : 5 mn 44 Couleur – VB sous-titrée fr (Anjela Duval lit « Er c’hoad », Marthe Vassallo lit « Diskar ar c’hleuzioù ») |
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Lellig Réalisateur : Kristian ar Braz 2008 – Durée : 4 mn 28 Couleur – VB (Anne Auffret lit « Lellig » et répond aux questions de K. ar Braz) |
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« Une image d’Anjela » par Ronan Le Coadic |
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« Portrait d’Anjela » par Yann-Bêr Piriou |
Le Chant de la terre
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At the end |
Interpréter Anjela
Écoutez le magnifique concert de Kanerien Sant Meryn à la cathédrale de Quimper, totalement consacré à Anjela Duval ! Sur le site de la chorale, on peut écouter quelques extraits du concert et commander le CD.
An Alc’hwez aour |
An Alc’hwez aour |
An Delienn |
Bac’hañ |
Benoni |
Boud
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Bro va c’havell |
Karantez vro |
Karantez vro |
Karantez vro |
Karantez vro |
Karantez vro |
L’Œil du soleil (Lagad an heol) |
Me ‘garje bout |
Me ‘garje bout |
Pa vin marv |
Qui n’aime pas |
Va C’hêriadenn/Mon village |
Sumfonienn veureel |
Yezh ar Gwez |
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Notennoù :
[1] Il est possible d’acquérir la vidéo de l’émission « Les Conteurs, Anjela Duval » par téléchargement légal (2,99 €) sur le site de l’INA.
Notice descriptive de l’INA : « Dans cette seconde partie consacrée au Trégor, rencontre avec une paysanne bretonnante, Anjela Duval, passionnée par le breton et son pays. Assise dans l’herbe, un chien sur ses genoux, ou devant le feu de la veillée, la vieille femme raconte sa terre à laquelle elle est profondément attachée. Pour elle, « celui qui n’a pas de terre, n’a pas de racines ». Elle définit le caractère pince-sans-rire des gens du Trégor, raconte ses journées de travail aux champs lorsqu’elle était enfant. S’étonne qu’aujourd’hui les gens ne connaissent pas la nature. Elle parle du Trégor, « pays en plis et en replis ». Pays mystérieux où tout est caché. Elle se rappelle son enfance, l’apprentissage de force du français, l’interdiction de parler breton à l’école, son sentiment d’être exilée quand elle était à l’école. Elle se réjouit toutefois du retour aux sources des jeunes. Pour elle, la langue bretonne n’a jamais été aussi belle et riche qu'[au moment où elle en parle]. Anjela avoue que cette langue est toute sa vie et qu’elle a la sensation d’être encore utile à quelque chose. La septuagénaire parle de son hameau qui ne compte plus que trois personnes. Anjela cultive seule les arpents qu’elle a reçu de ses ancêtres : « C’est ma nourricière » dit-elle. Elle déplore que les hommes d’aujourd’hui ne respectent plus la terre. Elle se rappelle les fêtes dans les hameaux où l’on allumait des grands feux au solstice d’été, parle des histoires de revenants ou de bêtes fabuleuses qui faisaient peur aux enfants. « Si j’étais plus jeune », dit-elle encore, « je ferais de la culture biologique, sans pesticides. » Pour elle, le plus important est d’être libre et maître de son temps. Sa plus grande joie : voir réussir ses récoltes. Elle explique comment l’idée d’écrire lui est venue, souligne qu’elle est la seule à écrire sur les paysans dans les revues bretonnes. ↩
[2] Le film entier est accessible et téléchargeable (1,99 €) sur le site de l’INA.↩