Mon mal dêtre. Mon amertume
Je ne connais pas lennui
Je nai pas le droit de les mettre dans mes vers.
Dans le coin le plus sombre de mon cur
Il faut que je les garde au secret.
Personne ne doit savoir mon calvaire
Si ce nest Celui qui nous a montré le Chemin.
Défense de déposer ces fardeaux
Sur les épaules des jeunes.
Tant que la vieille peut
Les porter par elle-même.
Il faut grimacer un sourire
Même quand perce la douleur la plus vive.
Il faut leur donner lespoir
En un Avenir qui sera à eux
Et qui effacera des siècles de honte
2 décembre 1972
(Traduction Paol Keineg)